Le roi de la forêt

Note du réalisateur

C’est le printemps. Immergé dans l’immense forêt, Perdido s’est parfaitement adapté à sa vie sauvage et il évolue en toute liberté. Il vit caché au coeur des bois comme un animal. C’est un prédateur de plus, un homme-lion. Il domine les gestes primitifs, le sang et le feu. Il se purifie avec l’eau des rivières et dort à la belle étoile ou bien sous un rocher pour s’abriter de la pluie.

Ce chapitre est à la fois très cru et trés documentaire, tout en étant un voyage intime et précieux à la recherche d’un paradis perdu. Le temps, devenu organique, avance par élipses. La caméra à l’épaule et le son direct appuient l’effet documentaire ; ce que l’on voit, nous l’écoutons. C’est une des lignes narratives fortes du film, une musique réelle et naturelle qui émane de l’espace filmé, de la diversité des atmosphères de la forêt, ainsi que des gestes et des mouvements du personnage.

Dispositif de tournage

Pour pouvoir filmer a 360º en toute liberté dans la forêt avec une équipe réduite.

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Extrait du making-of