Note du réalisateur
Devenu nomade, grand voyageur, mystique, un peu chaman ou homme-oiseau, Perdido vagabonde à sa guise et poursuit son voyage initiatique en communication avec la Nature. Il traverse le territoire, à travers champs, collines, bois et rivières, en liberté absolu. Sur sa route il va croiser des jardins fruitiers, des granges abandonnés, des chateaux en ruines, faire des rencontres inattendues…. Et puis, comme le philosophe américain Henry David Thoreau* (1818-1862), il décide de construire sa propre cabane. Il observe, réflechit et dessine le plan de la maison idéale.
Nous sommes au coeur du film et ce chapitre, construit comme un walking-movie, est le plus long en durée et le plus étendu en géographie puisque nous avons filmé sur quatre départements (Pla de l’Estany, Garrotxa, Alt Empordà et Ripollés).
Je suis le souverain de tout ce que j’arpente, et nul ne pourra m’en disputer le droit.
(William Cowper, dans son poème “La solitude d’Alexandre Selkirk”)
William Cowper est un poète britannique du XVIIIe.
Alexandre Selkirk est un marin écossais dont l’aventure a inspiré le roman “Robinson Crusoe” de William Defoe.